03 Nov Le moi ne tient-il qu’au fil de la conscience ?
Posté à 16:57h
dans Articles ou chapitres parus dans des ouvrages collectifs, Axe 3, Axes de recherche
Cherchant à préciser ce qui assure la continuité du Moi, l’approche cartésienne la fait résider dans une substance pensante. En reformulant la question sous l’angle de l’identification de soi par soi, Locke fait reposer l’identité de la personne sur la seule conscience. Mais à partir de l’examen critique d’objections de Reid, nous montrons que Locke n’évince pas totalement la substance de la personne et nous précisons le rôle qu’il attribue à la « même conscience » dans la constitution de soi (par opposition à la mémoire).
Dans Les Formes historiques du cogito. xviie-xxe siècles, sous la direction de Kim Sang Ong-Van-Cung, Paris, éd. Classiques Garnier, 2019. L’ouvrage propose une histoire moderne et contemporaine du cogito, le « Je pense, donc je suis », dont la valeur tient, en effet, non seulement à ce que Descartes a pu affirmer de l’ego, de la nature de la pensée et de l’existence, mais aussi à ce qui s’est ensuite écrit à son sujet.